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« Une rafale balaya toute la maison, dans un sens puis dans l’autre
comme un pendule, comme si elle n’allait jamais s’arrêter,
dans un sens puis dans l’autre comme la lumière d’un
phare, sur le bitume noir de la mer, patiente.
Nina ferma les yeux. Elle s’aplatit contre la couverture et se pelotonna
plus encore, remontant haut ses genoux, jusqu’à sa poitrine.
Elle sentait la terre, fraîche, sous elle, qui la protégeait.
»
Alessandro BARICCO
Sans Sang

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La maison bleue. Village de Calcate, 2003 |